Flammarion

Perdre la mémoire pour repartir de zéro

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Découvrez mon premier coup de coeur littéraire de l’année!

On efface tout et on recommence?

Vous ne vous dites jamais : ah si seulement je pouvais effacer ces dernières heures/dernières semaines/derniers mois/dernières années? Quelle qu’en soit la raison d’ailleurs. Il peut s’agir d’une regrettable erreur, d’une situation désagréable, parfois même d’une (ou plusieurs) personne dont on aimerait effacer jusqu’au souvenir de son existence. Bon on sait bien que cela est impossible. A moins… A moins de perdre momentanément la mémoire, comme cela a été le cas de Laura, le personnage principal du roman de Gilles Legardinier, J’ai encore menti!.

« On parle souvent de retrouver l’appétit. Appréhender le monde, débarrassé de tous ses préjugés. Réinitialiser le disque, sans le formater. Mieux qu’une deuxième chance. Tout recommencer. J’en ai tellement rêvé… »

C’est le drame

La jeune femme célibataire, qui travaille dans un service social, est plutôt du genre à se battre pour résoudre les problèmes des autres, au lieu de s’atteler à régler les siens.

« Donc, après avoir été mon sujet d’expérience, mon sujet de déprime et mon sujet d’inquiétude, j’ai pensé qu’il était peut-être plus utile de me consacrer un peu aux autres. »

C’est ainsi que Laura s’est retrouvé à consacrer ses mercredis après-midi libres à s’occuper des enfants de ses amies, comme ceux de Coralie qu’elle a accompagnés au club d’équitation. La jeune femme aime bien les chevaux, mais beaucoup moins les monter. Mais elle se retrouve tout de même sur le dos d’un poney, Tartiflette. Et c’est le drame! L’animal se met à cavaler et Laura tombe en se cognant violemment la tête. Sa nouvelle vie va alors commencer.

Une ribambelle de questions

Amputée momentanément de sa mémoire, Laura doit réapprendre jusqu’aux gestes les plus simples du quotidien. Forcément, elle submerge son entourage d’une multitude de questions. Certaines concernant le quotidien, d’autres axées sur les relations amoureuses, la famille et d’autres sujets plus sensibles. L’avantage de partir d’une page vierge est que Laura redécouvre sa famille, crée de nouveaux liens… Comme un maçon qui poserait de nouvelles fondations.

C’est drôle, touchant et surprenant. Difficile de lâcher ce roman plus de quelques heures! Je l’ai dévoré rapidement. La plume de Gilles Legardinier est toujours aussi brillante. On ne s’ennuie vraiment pas!

My Girl’s Dream

Pour acheter le livre, cliquez ici : J’ai encore menti !

Venise n’est pas en Italie

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Venise n’est pas en Italie, Ivan Calbérac

Vous avez honte de votre famille? Vous vous demandez si en réalité vous avez vraiment le même sang qui coule dans vos veines? Alors pour donner le change, vous mentez sur certains détails de votre vie. Parce que ces mêmes détails, dévoilés au grand jour alors que vous êtes encore au lycée, peuvent être fatals à votre tranquillité: comme devoir teindre ses cheveux en blond depuis votre plus tendre enfance, comme vivre dans une caravane – enfin le jour parce la nuit vous occupez une chambre dans le sous-sol de la voisine- … Bref vous voyez le tableau! Et bien c’est le quotidien d’Emile Chamodot, à Montargis.

Sa famille, c’est plutôt un boulet qu’il traîne. Il faut dire qu’il ne fait pas non plus partie de l’équipe des meneurs du lycée. Ce qui n’aide en rien pour se rapprocher de Pauline, la fille de ses rêves. Pourtant, par un heureux hasard, ces deux-là vont commencer à discuter ensemble, à partager des passions communes… Et Emile va finir par passer une partie de ses vacances à Venise, où Pauline participe à un concert dans l’orchestre dirigé par son père. C’est d’ailleurs la jeune fille qui invite Emile à y assister.

Mais voilà, tout se complique quand la famille Chamodot au grand complet s’invite dans ce voyage. Une véritable épreuve pour Emile, qui va tenter de dissimuler leur présence à celle qu’il espère voir devenir son amoureuse. Vous vous doutez bien que ces vacances vont être plutôt chaotiques. Mais en même temps, Emile va se rendre compte que cette famille qui lui fait honte la plupart du temps, a ses bons côtés. Et qu’il peut compter sur elle quoi qu’il arrive…

Comme une ombre

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Comme une ombre

Alors je dois dire que cette fois ma première impression m’a semblé ne pas être la bonne, en lisant les premières pages de Comme une ombre, le roman corédigé par Pascale et Gilles Legardinier. Evidemment, au moment de l’achat, je me suis laissé séduire par l’un des deux auteurs, Gilles Legardinier. Car je passe toujours un bon moment avec ses romans. Et je me suis dit que si ce titre avait été réédité, cela ne devait pas être simplement dû à sa renommée.

Alors avec beaucoup d’optimisme, je me suis jetée dans la lecture de Comme une ombre. Mais mon enthousiasme a réduit comme peau de chagrin au fil des pages. J’avais l’impression de lire une scénario à l’eau de rose, d’un mauvais sitcom. Ce genre de téléfilm bourré de clichés, et qui n’a plus rien de surprenant à offrir. Mais j’ai persisté. Pour moi, il n’était tout simplement pas concevable que Gilles Legardinier soit tombé dans ce genre de piège littéraire, avec des facilités, des raccourcis… Et vous savez quoi? Mon pressentiment était le bon. Une fois le cadre posé, Pascale et Gilles Legardinier n’ont pas cessé de me surprendre.

Alexandra Dickinson, fille d’un richissime homme d’affaires, parcourt le monde en espérant trouver sa voie et parvenir enfin à se poser. Mais la situation professionnelle de son père Richard la met constamment en danger. Alors il mandate des gardes du corps pour la protéger, des hommes de l’ombre qu’elle parvient constamment à rendre fou et à semer. Jusqu’à Tom Drake. Un militaire qui a du mal à respecter les règles. Un défaut qui jouera en faveur de la jeune femme le moment venu.

Voilà donc tout le génie d’un auteur : parvenir constamment à surprendre son lecteur. Et parfois, il faut savoir donner sa chance à un roman même s’il ne semble pas engageant au premier abord…

Bonne lecture!

Le Premier miracle

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Le Premier miracle, Gilles Legardinier, éd.J’ai Lu

Sur ce coup-là, Gilles Legardinier m’a complètement époustouflé. A aucun moment, je ne m’attendais à m’embarquer dans une telle aventure. De partir aussi loin dans le passé, à la recherche de ce premier miracle. J’ai choisi ce roman, car pour moi, Gilles Legardinier est synonyme de bon temps, de détente et de surprises. Mais à ce point! J’ose à peine imaginer le temps que cet auteur de talent a consacré à la rédaction de ce roman à la fois policier, historique et teinté de romantisme. Gilles Legardinier mélange les genres avec brio et nous tient en haleine, n’hésitant pas à suggérer des pistes à son lecteur pour finalement l’emmener à un tout autre endroit. Quel talent!

Benjamin Horwood est un universitaire britannique, qui une fois dépoussiéré laisse apparaître un certain charme. Auquel l’agent Karen Holt n’est pas aussi insensible qu’elle voudrait le faire croire. Ce duo improbable se retrouve sur la piste de mercenaires, qui sont à la recherche d’objets ancestraux ayant un pouvoir ésotérique. Remonter la piste de ces malfrats n’est pas vraiment une partie de plaisir. L’Histoire s’en mêle, et il faudra faire preuve de prudence et de clairvoyance pour comprendre ce qui est en train de se dérouler. On passe d’un pays à l’autre avec une facilité déconcertante, même si Benjamin – recruté contre son gré – a parfois du mal à suivre. Ses recherches archéologiques en Egypte manquent de lui coûter la vie. Il se retrouve à travailler avec son grand amour, qui entre temps a confié son coeur à Monsieur Muscle des Forces spéciales. Oh j’aimerais tant vous en dire plus, mais ce serait gâcher votre plaisir.

Alors merci M. Legardinier pour ces soirées durant lesquelles il m’a été impossible de lâcher votre roman. Parce que ces moments-là font partie des plus incroyables de ma vie de lectrice.

Une fois dans ma vie

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Une fois dans ma vie, Gilles Legardinier
Gilles Legardinier est un de mes auteurs préférés. Oui, je sais : j’en ai beaucoup! Jusqu’à présent, je n’ai jamais été déçue par son univers, ses personnages, ses intrigues… Alors c’est sans trop d’inquiétude que je me suis procurée son dernier roman : Une fois dans ma vie, paru aux éditions Flammarion. Je n’ai pas eu besoin de lire la quatrième de couverture. En faisant cet achat coup de coeur, je savais que je ne serai pas déçue.

Mais je dois avouer que les premières pages m’ont déstabilisée. A tel point que je me suis surprise à vérifier sur la couverture si Gilles Legardinier en était bien l’auteur. Je n’ai pas été séduite d’emblée par l’idée que la majeure partie de l’action se déroulerait dans un théâtre. Un peu trop facile, me suis-je dit. J’ai tout de même pris le temps de faire connaissance avec les personnages principaux : Eugénie et Victor, les gardiens du lieu. A quelques années de la retraite, le couple a redémarré une nouvelle vie dans ce théâtre, dont le destin semble scellé. C’est d’ailleurs la sauvegarde de cette scène qui a créé un électrochoc pour Eugénie, totalement désabusée par sa vie et prête à y mettre fin… Ses deux nouvelles meilleures amies, Juliette la chorégraphe et Céline la costumière n’ont elles non plus pas été épargnées par la vie. La première utilise les hommes comme des pansements, en attendant de trouver le grand amour. La seconde, divorcée, est acculée par les dettes à cause d’un ex magouilleur qui n’aime pas trop verser la pension alimentaire pour leur fils.

Tous ces destins se croisent, s’entremêlent. Eugénie devient sans le vouloir le chef d’orchestre de cette famille atypique, et à ses côtés réapprend à vivre. Une forme de renaissance à laquelle son mari assiste avec bienveillance et affection. Et je ne m’attendais pas à ça! C’est d’ailleurs bien là tout le talent de Gilles Legardinier !