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Dans l’enfer de la guerre

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Le romancier suisse nous plonge dans l’univers de la résistance et des services secrets britanniques.

Joël Dicker dans un autre genre

Vous connaissez ma grande admiration pour l’auteur Joël Dicker. A quelques semaines de la sortie de son nouveau roman, j’ai choisi de vous parler d’une de ses oeuvres bien différentes des autres. Sur le blog, vous avez déjà pu lire mes impressions sur La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, Le livre des Baltimore ou encore La Disparition de Stephanie Mailer. Cette fois, on retrouve le romancier suisse dans un autre style. Il nous transporte durant la Seconde Guerre mondiale. Le lecteur est projeté dans l’envers du décor avec les Résistants et les membres du SOE (Spécial Operations Executive), drivés depuis l’Angleterre.

Parachutés dans les services secrets

« Cela s’était passé début septembre, juste avant l’automne. Il n’avait rien pu faire : il fallait défendre les Hommes, défendre les pères. »

C’est ainsi que le jeune Pal avait quitté son père et Paris pour rejoindre les services secrets britanniques et le SOE créé par Winston Churchill. Une arme secrète ayant pour objectif de faire du sabotage et du renseignement au sein même de la France Occupée. Avec Pal, on rencontre d’autres jeunes hommes et jeunes femmes venus de pays et d’horizons différents. Mais tous animés par le même sentiment : faire régner la paix et anéantir le Mal. Si cet idéal est beau, il n’en reste pas moins dangereux à défendre surtout pour des jeunes gens qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’est la guerre.

Ils sont donc formés en Angleterre. Et selon leur prédisposition, répartis dans différents services du SOE. On les rencontre d’ailleurs à cette période, durant leur formation, avant d’être parachuté dans le grand bain.

De l’entraînement à la guerre

Une fois sur le terrain, aucun d’eux n’a le droit à l’erreur s’ils veulent rester en vie. On partage leurs peurs, leurs doutes, leurs coups d’éclat aussi. Sans oublier à certains moments leur désarroi, notamment quand il donne la mort pour la première fois. Car ils restent avant tout des êtres humains face à d’autres êtres humains. C’est ainsi que naît l’histoire d’amour entre Pal et Laura. Elle ne semble pas faite pour durer, pourtant c’est ce qui va les faire avancer mais aussi les placer parfois dans des situations dangereuses. Comment parvenir à mettre de côté ses sentiments dans un contexte aussi difficile?

C’est un autre point de vue sur cette période que nous offre Joël Dicker, certes romancé mais ancré dans la réalité historique. C’est fort, poignant, touchant… J’ai ressenti tant d’émotions en lisant ce livre! J’en ai encore des frissons rien que d’y penser. Je ne peux que vous le conseiller vivement, que vous soyez amateurs d’Histoire ou non.

Bonne lecture!

My Girl’s Dream

Pour acheter le livre : Les derniers jours de nos pères

Le Premier miracle

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Le Premier miracle, Gilles Legardinier, éd.J’ai Lu

Sur ce coup-là, Gilles Legardinier m’a complètement époustouflé. A aucun moment, je ne m’attendais à m’embarquer dans une telle aventure. De partir aussi loin dans le passé, à la recherche de ce premier miracle. J’ai choisi ce roman, car pour moi, Gilles Legardinier est synonyme de bon temps, de détente et de surprises. Mais à ce point! J’ose à peine imaginer le temps que cet auteur de talent a consacré à la rédaction de ce roman à la fois policier, historique et teinté de romantisme. Gilles Legardinier mélange les genres avec brio et nous tient en haleine, n’hésitant pas à suggérer des pistes à son lecteur pour finalement l’emmener à un tout autre endroit. Quel talent!

Benjamin Horwood est un universitaire britannique, qui une fois dépoussiéré laisse apparaître un certain charme. Auquel l’agent Karen Holt n’est pas aussi insensible qu’elle voudrait le faire croire. Ce duo improbable se retrouve sur la piste de mercenaires, qui sont à la recherche d’objets ancestraux ayant un pouvoir ésotérique. Remonter la piste de ces malfrats n’est pas vraiment une partie de plaisir. L’Histoire s’en mêle, et il faudra faire preuve de prudence et de clairvoyance pour comprendre ce qui est en train de se dérouler. On passe d’un pays à l’autre avec une facilité déconcertante, même si Benjamin – recruté contre son gré – a parfois du mal à suivre. Ses recherches archéologiques en Egypte manquent de lui coûter la vie. Il se retrouve à travailler avec son grand amour, qui entre temps a confié son coeur à Monsieur Muscle des Forces spéciales. Oh j’aimerais tant vous en dire plus, mais ce serait gâcher votre plaisir.

Alors merci M. Legardinier pour ces soirées durant lesquelles il m’a été impossible de lâcher votre roman. Parce que ces moments-là font partie des plus incroyables de ma vie de lectrice.