Manhattan

Connaître New York de A à Z

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Serge July se transforme en guide touristique, qui traverse les âge pour nous faire (re)découvrir Big Apple.

Evadons-nous!

On arrive bientôt au terme d’une semaine de confinement. La planète est en train de vivre une crise dont elle se souviendra longtemps. Chacun gère la situation comme il le peut. Vous voulez connaître ma technique? Je me réfugie dans les livres. Car la lecture délasse, nous éloigne quelques instants du quotidien, et nous donne des forces pour affronter chaque nouvelle journée.

Le mois dernier, j’étais en balade du côté de New York, ma ville de coeur comme vous le savez. Et avant mon départ, j’ai dévoré le Dictionnaire amoureux de New York, de Serge July. Un cadeau du père Noël, si vous vous en souvenez. C’est vrai qu’il s’agit d’une lecture dense. Mais ça tombe bien: on a plein de temps devant nous!

La ville où tout est possible

Je savais déjà que je ne connaissais pas toutes les facettes de la Grosse Pomme. C’est confirmé après avoir lu le dictionnaire de Serge July. Et heureusement! Au fil des chapitres, on passe d’une époque à l’autre. Tout est balayé de manière précise, mais sans que cela ne devienne ennuyeux.

On découvre ainsi comment l’Actors Studio – actuellement dirigé par Al Pacino, Ellen Burstyn et Harvey Keitel – a été créé. Saviez-vous que la New York Public Library est le fruit du leg de John Jacob Astor de l’Astor library? La New York Public Library étant la plus grande bibliothèque publique des Etats-Unis après celle du Congrès.

Copyright Jack Cohen/Unsplash

Je savais aussi les New Yorkais très croyants, mais je ne me doutais pas que la ville comptait une centaine de confessions différentes, « 6 000 temples et églises, 1 250 synagogues, 100 mosquées, 51 temps bouddhiques et 41 temps hindous » (p.203).

On se replonge aussi dans les yeux de Leonardo DiCaprio dans Gangs of New York. Le carrefour de Five points faisait se croiser cinq rues, sur lequel un gang de protestants régnait. En réalité, ils étaient les hommes de main de la société de bienfaisance Tammany Hall, liée au Parti démocrate et qui aidait les migrants à s’installer.

Vous vous doutez que je pourrais vous lister encore de nombreuses anecdotes, histoires… Mais le but est aussi de vous laisser les découvrir par vous-mêmes. Et cette lecture peut être aussi être un génial cours d’histoire pour nos ados. Donc voilà de quoi occuper toute la famille!

En écrivant ces lignes, je pense à mes amis new-yorkais, et je me dis qu’une fois toute cette histoire de virus derrière nous, j’irais bien leur refaire un petit coucou…

My Girl’s Dream.

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Bilan après le passage du père Noël

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L’homme à la barbe blanche a déposé sous mon sapin « Le Dictionnaire amoureux de New York » de Serge July.

Voilà, c’est déjà fini. Après des semaines de préparation, il est temps de faire le bilan. Avons-nous été suffisamment sages pour que le père Noël dépose ce que nous avons souhaité sous le sapin? En ce qui me concerne, c’est un grand oui. Pour deux raisons.

Un cadeau qui ne se voit pas

La première raison ne correspond pas à un paquet trouvé sous le sapin. Mais il s’agit de reconnaissance. Le concours organisé sur la page Facebook a remporté un franc succès. J’ai été émue de voir autant de passionnés de lecture y prendre part, et partager leur enthousiasme dans les commentaires. Je remercie donc toutes les personnes qui y ont participé. Le tirage au sort a désigné une gagnante, dont le nom a été dévoilé le 24 décembre sur la page Facebook. Bravo à elle!

Du coup, cela m’a donné une idée : organiser plus de concours, et pas seulement à des périodes comme Noël. Car je possède des centaines de livres, dont je souhaite faire partager le plus grand nombre. Cela fait un moment d’ailleurs que je réfléchis à une manière d’en faire profiter d’autres passionnés de lecture comme moi. Voilà une belle façon de le faire. Restez connectés sur le blog, la page Facebook (@welcomeinmygirlsdream) et/ou le compte Instagram (@mygirlsdream_blog) !

Le cadeau que je voulais déballer

La seconde raison renvoie bien là, cette fois, à un paquet livré le 24 décembre au soir par l’homme à la barbe rouge. Comme vous le savez certainement, New York est ma ville de coeur. J’adore cet endroit, il me fait rêver, vibrer, avancer… Alors forcément, je dévore tous les romans dont l’action se déroule à Manhattan.

New York est ma ville de coeur. D’où le choix du livre commandé cette année au père Noël.

Cela faisait un petit moment que je lorgnais sur Le Dictionnaire amoureux de New York, de Serge July paru aux éditions Plon. Il est maintenant mien! Quel bonheur de le découvrir sous le sapin le soir du 24 décembre. Dès que j’aurai tourné la dernière page, je vous livrerai mon avis sur le blog.

Et vous, vous avez aussi trouvé des livres sous le sapin pour Noël? Partagez avec nous vos lectures en commentaire. En attendant, profitez bien de la douceur des fêtes de fin d’année!

My Girl’s Dream 

Pour commander le livre : Dictionnaire amoureux de New York

Parfaite, le roman qui a inspiré la série You

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Le roman de Caroline Kepnes, « Parfaite », a inspiré la série Netflix « You ».

Je ne vous cache pas qu’il a fallu m’y reprendre à deux, non à plusieurs fois en réalité pour me plonger véritablement dans le roman de Caroline Kepnes, Parfaite. Non pas qu’il s’agisse d’un mauvais livre, bien au contraire, ce thriller tient toutes ses promesses! Mais étant de nature peu courageuse, je dois dire que les personnages de Caroline Kepnes m’ont véritablement embarqué dans leur univers. Et ça avait déjà été le cas quand j’ai commencé à visionner la série Netflix, inspirée du roman : You.

Un thriller captivant

Car justement, je m’étais assez facilement laissée tenter par la série américaine You, réalisée par Greg Berlanti et Sera Gamble. D’abord parce que l’acteur principal n’est pas un inconnu pour moi : il a interprété Dan Humphrey – surnommé le garçon solitaire – dans la série à succès Gossip Girl. Il y donnait la réplique à la fabuleuse Blake Lively. Evidemment, le fait qu’il joue le rôle d’un libraire, qui plus est à New York, m’a forcément séduite. Pour celles et ceux qui ne le savent pas (encore), Big Apple est ma ville de coeur.

Mais voilà, les thriller ça me fait surtout flipper. Et mon sommeil s’en trouve plus que légèrement troublé. J’ai tout de même tenté le coup. Malheureusement, au bout de quelques épisodes, j’ai dû me résigner à arrêter de visionner You. Ce mec, Joe Goldberg, me foutait vraiment la frousse. Du coup, j’ai décidé de me rabattre sur le roman. Mais j’aurais du me douter que si la série était aussi bonne, ça devait être que le livre l’était bien plus.

Un roman qui prend aux tripes

Je suis entrée avec une facilité déconcertante dans cette librairie. Peut-être parce qu’elle dégageait un parfum qu’on ne retrouve que dans les boutiques restées dans leur jus. Quand on aime les livres, on aime leur odeur, les rayonnages à n’en plus finir, une certaine pénombre parfois, de la poussière par endroit. On a ainsi l’impression de tenir un objet vivant, qui a tant de choses à partager. Alors, oui comme Beck, j’ai été envoûtée par ce décor. Et par le charme simple de ce libraire. Je ne me serais jamais doutée qu’il cachait en réalité l’âme d’un psychopathe et d’un tueur.

Comme Beck, je me suis laissée séduire, j’ai joué le jeu, je suis tombée dans le piège. Si seulement Peach était parvenue à la convaincre de s’éloigner de cet homme toxique. Mais Caroline Kepnes en a décidé autrement. Et fort heureusement. Ainsi, ma lecture a pris plus de temps que prévu. Mais parfois, c’est bien aussi de prendre son temps…

Alors avec les journées estivales qui tendent à se rallonger, je vous conseille fortement de vous plonger dans ce roman plein de suspense, rarement romantique, souvent terrifiant. Enfin, à vous d’en juger…

La Pâtissière de Long Island

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Photo DR

Après plusieurs semaines d’absence, me voilà de retour pour votre rubrique du mercredi « J’ai lu pour vous ». Mes journées ont été bien chargées ces dernier temps. Un planning dans lequel j’ai tout de même trouvé le moyen de me plonger dans la lecture. L’occasion pour moi de découvrir un nouvel auteur : Sylvia Lott. Comme souvent, c’est le cadre de ce roman qui m’a attiré : New York, Manhattan, Brooklyn… C’est vrai que le titre du livre m’a aussi mis l’eau à la bouche : La Pâtissière de Long Island.

Une fois ma curiosité piquée, il ne me restait plus qu’à savourer cette belle tranche d’aventure entre l’Allemagne, la Frise orientale plus précisément, et New York. Entre le déracinement d’une jeune fille séparée de celui qu’elle croit être l’homme de sa vie, et sa jeune nièce plongée dans un quotidien sans amour et presque sans but. Le point commun de tous ces destins, issus d’une même lignée? Le gâteau au fromage blanc, le Marie’s cheesecake New York style. Une pâtisserie dont je raffole. Mais surtout dans cette intrigue, il s’agit d’une arme secrète pour adoucir les coeurs, réconcilier les âmes, donner au quotidien une saveur agréable… Pas question de dévoiler alors cette recette miracle à n’importe qui. Une femme de chaque génération est choisie pour le préparer avec un ingrédient secret, que l’auteur ne nous dévoilera pas. Marie Wiemkes la tenait de sa tante Frieda, avant de la transmettre à sa petite nièce Rona.

Cette pâtisserie est donc le point central d’un roman où les histoires de coeur se croisent, dans lequel on traverse les époques depuis l’avant Seconde Guerre mondiale jusqu’au premières années du XXIe siècle. Alors faites-moi confiance, et servez-vous, vous aussi, d’une bonne tranche de ce gâteau unique!

Je reviens te chercher

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Copyright @Les lectures de Jade
Copyright @Les lectures de Jade
Décidément, Guillaume Musso est un auteur vers lequel je finis toujours par retourner. D’abord, parce qu’il est excellent. Ses romans sont surprenants, entraînants et imprévisibles. Ensuite, parce que souvent ses personnages évoluent à New York. Une ville, comme vous le savez, qui est chère à mon cœur. Cette fois, je me suis plongée dans Je reviens te chercher. En lisant la quatrième de couverture, j’ai tout de suite été séduite par l’idée d’avoir une deuxième chance, de pouvoir revivre une journée cauchemardesque pour en changer le cours et l’issue… Qui n’a jamais rêvé de ça?!

Ethan, en tout cas, ne comprend pas ce qui lui arrive lorsqu’il revit le samedi 31 octobre 2007. Il pense d’abord qu’il a rêvé. Moi aussi, j’ai déjà eu des impressions de déjà-vu. Sauf que lorsque les événements identiques s’enchaînent, il doit bien admettre qu’il n’a pas rêvé tout ça : l’inconnue endormie dans son lit, son coupé hors de prix abîmé, son interview télévisée, cette ado perdue qui cherche des réponses… Bon je ne vous en dis pas trop tout de même.

Le trentenaire a roulé sa bosse, si je puis dire. Sa vie n’était pas promise à un avenir radieux. Jusqu’à ce jour, dix ans auparavant sur Times Square. Ethan prend conscience qu’il peut faire de grandes choses. Mais  pour cela, il doit se défaire de sa vie actuelle, et donc des gens qui la peuplent. Y compris sa fiancée. Le jeune homme se fond dans la foule, disparaît de l’horizon de ses amis et commence une nouvelle vie. Il repart à zéro. Son ascension est fulgurante. Il devient quelqu’un, remplit son compte en banque et vit sur un bateau. Une success story qui en ferait rêver plus d’un  an.  Sauf que ce n’est pas si simple. Par chance, au moment où sa vie bascule, il a droit à une deuxième chance. Saura-t-il la saisir? Pour le savoir, il n’y a qu’un moyen : laissez-vous transporter par Guillaume Musso! Bonne lecture…