Brooklyn

La Pâtissière de Long Island

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Après plusieurs semaines d’absence, me voilà de retour pour votre rubrique du mercredi « J’ai lu pour vous ». Mes journées ont été bien chargées ces dernier temps. Un planning dans lequel j’ai tout de même trouvé le moyen de me plonger dans la lecture. L’occasion pour moi de découvrir un nouvel auteur : Sylvia Lott. Comme souvent, c’est le cadre de ce roman qui m’a attiré : New York, Manhattan, Brooklyn… C’est vrai que le titre du livre m’a aussi mis l’eau à la bouche : La Pâtissière de Long Island.

Une fois ma curiosité piquée, il ne me restait plus qu’à savourer cette belle tranche d’aventure entre l’Allemagne, la Frise orientale plus précisément, et New York. Entre le déracinement d’une jeune fille séparée de celui qu’elle croit être l’homme de sa vie, et sa jeune nièce plongée dans un quotidien sans amour et presque sans but. Le point commun de tous ces destins, issus d’une même lignée? Le gâteau au fromage blanc, le Marie’s cheesecake New York style. Une pâtisserie dont je raffole. Mais surtout dans cette intrigue, il s’agit d’une arme secrète pour adoucir les coeurs, réconcilier les âmes, donner au quotidien une saveur agréable… Pas question de dévoiler alors cette recette miracle à n’importe qui. Une femme de chaque génération est choisie pour le préparer avec un ingrédient secret, que l’auteur ne nous dévoilera pas. Marie Wiemkes la tenait de sa tante Frieda, avant de la transmettre à sa petite nièce Rona.

Cette pâtisserie est donc le point central d’un roman où les histoires de coeur se croisent, dans lequel on traverse les époques depuis l’avant Seconde Guerre mondiale jusqu’au premières années du XXIe siècle. Alors faites-moi confiance, et servez-vous, vous aussi, d’une bonne tranche de ce gâteau unique!

Mon année Salinger

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"Mon année Salinger", Joanna Smith Rakoff
« Mon année Salinger », Joanna Smith Rakoff

Le décompte continue. Dans deux semaines, le père Noël passera dans nos chaumières. Il est encore temps de remplir sa hotte. Et mon cadeau pour vous cette semaine est un livre dont l’action se déroule dans ma ville de cœur : New York. Je vous ai déjà parlé de mon amour pour la Grande Pomme. Chaque fois que je vois une photo, que je lis un article, que je visionne un film ou une série, ou que je me plonge dans un ouvrage qui parle de NYC, je me sens projetée chez moi. Tout m’est familier, et ce, même si la scène se déroule à une époque différente de celle durant laquelle je suis tombée amoureuse de New York. C’est à Noël que j’ai découvert pour la première fois cet endroit merveilleux. Je ne peux donc résister au plaisir de vous parler cette semaine de « Mon année Salinger », un roman dont l’action débute d’ailleurs durant les fêtes de fin d’année en 1995.

L’auteur, journaliste et poète new-yorkaise, se met en scène dans cet ouvrage, qui se déroule sur une année, en 1996. Jeune diplômée, Joanna Rakoff revient de Londres et décroche un job d’assistante d’agent littéraire à l’Agence. Une institution new yorkaise, qui a d’ailleurs bien du mal à entrer dans l’ère de la modernité. Pas d’ordinateur donc, mais une machine à écrire sur laquelle la jeune femme tape les courriers enregistrés par sa patronne sur un dictaphone. Le temps semble s’être arrêté ici. Mais la magie tient en un seul nom, qui lui fait oublier la vétusté du lieu : Salinger. Sa patronne est en effet l’agent de l’auteur de L’Attrape-cœur. Au fil des saisons de l’année 1996, le lecteur évolue avec le personnage principal, qui s’est embourbé dans une relation sans avenir avec un romancier de bas étage, qui la trompe allègrement, et qui profite de sa situation : à savoir un emploi stable, que lui n’a pas.

Quel bonheur, pour moi qui adore lire, de suivre Joanna, tout aussi amoureuse de la littérature que moi! Elle a même la chance de lire certains manuscrits, et va ainsi dénicher un talent prometteur. Oh comme je l’ai envié! Moi aussi, j’aurais aimé être à sa place. Car même si le salaire est vraiment bas, Joanna a eu la chance de travailler dans un univers qu’elle adore, et dans une ville aussi incroyable que New York! La jeune femme que l’on quitte à la fin du livre n’est plus la même que celle qu’on a découvert trois cents pages plus tôt. Mon année Salinger a été un pur bonheur à lire. J’ai eu un véritable pincement au cœur en le refermant. J’espère que ce sera pareil pour vous…

A la semaine prochaine chers followers!